facebook
Infractions ESG-Lavoir vert

Les violations ESG et le greenwashing peuvent coûter cher

Le groupe DWS, coté au S-Dax allemand, avait présenté des produits de fonds comme "durables" ou plus verts qu'ils ne l'étaient en réalité et a été rapidement condamné à une amende par l'autorité américaine de surveillance des marchés financiers (SEC). Amende d'un montant de 19 millions d'euros pour des violations ESG et du greenwashing ont été condamnés. Ils ont en outre été condamnés à une amende de six millions d'euros pour ne pas avoir mis en place des contrôles suffisants contre le blanchiment d'argent. Dans cette affaire, les seuls frais d'avocat de l'entreprise se sont élevés jusqu'à présent à environ 39 millions d'euros et elle a perdu un milliard d'euros de valeur en bourse. A cela s'ajoutent la perte de réputation et, le cas échéant, les demandes de dommages et intérêts des investisseurs. En Allemagne, l'autorité de surveillance financière BaFin et le parquet enquêtent encore sur le groupe DWS. Mauricio Vargas, expert financier chez Greenpeace, a déclaré que "la décision du tribunal montre clairement que l'écoblanchiment et la tromperie des consommateurs ne sont pas des peccadilles".

Les autorités renforcent la lutte contre les violations ESG et le greenwashing

Aux Etats-Unis, les mesures sont plus sévères que l'année précédente, lorsque la grande banque américaine Goldman Sachs a été condamnée à une amende de 1,5 million de dollars. 4 millions de dollars a été condamnée. Dans leur unité de gestion d'actifs de l'institut de Wall Street, ils avaient fait la promotion de deux de leurs fonds comme étant "conformes aux critères ESG", alors qu'ils n'avaient pas établi de normes ESG et qu'il n'existait aucune directive ou stratégie à ce sujet. Goldman Sachs les avait rapidement déclarés fonds ESG "verts" et "durables". En Allemagne, début 2022, la société luxembourgeoise Commerz Real Fund Management S.à.r.l. a été mise en demeure par le tribunal de grande instance de Stuttgart (36 O 92/21 KfH), sous peine d'une amende de 60.000 euros, de cesser sa publicité trompeuse pour des fonds de développement durable. Elle avait fait la publicité d'un effet concret de l'investissement dans les fonds dont elle faisait la promotion sur l'empreinte CO₂ personnelle.

La CSDDD doit constituer le cadre de la CSRD et de la taxonomie européenne

Le 23 février 2022, la Commission européenne a été la première institution de l'UE à proposer une Directive relative à la diligence raisonnable en matière de développement durable des entreprises (CSDDD) a été publiée. L'objectif de cette proposition est d'obliger légalement les entreprises actives dans l'UE à respecter des Normes en matière de droits de l'homme et de protection de l'environnement dans leurs activités globales Chaînes d'approvisionnement et de mieux sanctionner les violations ESG et l'écoblanchiment. Cette proposition constitue un pas important vers une gestion durable dans des conditions européennes uniformes et complète les règles existantes ainsi que d'autres initiatives réglementaires en cours, telles que la directive sur le reporting en matière de développement durable des entreprises (CSRD) avec son Obligation de rapport CSRD et les Règlement de l'UE sur la taxonomie.

Unifications européennes jusqu'en 2026

La CSDDD associe donc les Obligation de rapport CSRD avec la Taxonomie et tente d'aligner les règlements. Dans l'ensemble, les entreprises devraient s'attendre à ce que Les exigences ESG continuent d'augmenter devenir et Le greenwashing encore plus sévèrement poursuivi sera en vigueur. Le projet de directive de l'UE sur les allégations environnementales (Green Claims-RL), publié le 22 mars 2023, va également dans le même sens. Des discussions de coordination entre la Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil européen sur la CSDDD ont actuellement lieu et devraient se terminer fin 2023. D'ici fin 2025, la directive européenne sera transposée dans les droits nationaux, de sorte que les lois de transposition à partir de 2026 échelonné selon la taille de l'entreprise entrée en vigueur.

Points clés du CSDDD contre les violations ESG et le greenwashing

Les entreprises, les filiales et les directions seront tenues d'identifier et de signaler les impacts négatifs de leurs activités sur l'environnement et les droits de l'homme tout au long de la chaîne de valeur, et de les minimiser ou d'y remédier. Les grandes entreprises devront développer une stratégie commerciale conforme aux accords de Paris sur le changement climatique et les États membres de l'UE mettront en place des autorités de contrôle et un réseau européen pour émettre des injonctions et des recommandations. Amendes de mieux coordonner les actions. Ici, les victimes peuvent également de droit civil contre les entreprises responsables procéder.

Quelles seront les entreprises concernées ?

Actuellement, différents modèles sont en cours de négociation entre la Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil européen. La seule certitude semble être que Les PME ne sont pas directement concernées et, si elles sont indirectement impliquées dans une chaîne de création de valeur, elles doivent bénéficier d'un soutien public. Les grandes entreprises sont divisées en deux groupesLes critères d'évaluation de la CSDD sont les suivants : "grandes entreprises" et entreprises de l'UE, entreprises des secteurs à risque et entreprises hors UE. Les indicateurs de performance des entreprises actuellement discutés pour l'application de la CSDDD vont de au moins 250 employés et un Chiffre d'affaires minimum de 40 millions Euro jusqu'à 1.000 salariés et un Chiffre d'affaires net de 300 millions d'euros. Les résultats devraient être disponibles au plus tard début 2024.

La CSDDD, une épée plus tranchante

Les récentes amendes infligées à DWS Group et Goldman Sachs pour violation des principes ESG et greenwashing montrent que que les autorités soient plus strictes. L'UE prévoit d'introduire la directive Corporate Sustainability Due Diligence (CSDDD) afin de contraindre les entreprises à respecter les normes environnementales et les droits de l'homme dans leurs chaînes d'approvisionnement et de créer une superstructure contraignante des directives déjà existantes. Les grandes entreprises doivent développer des stratégies dès maintenantLes entreprises doivent donc s'adapter aux accords de Paris sur le climat. Les petites entreprises seront moins touchées. Cela souligne la importance croissante de la durabilité et de la transparence dans la gestion d'entreprise.

Autres contributions intéressantes

fr_FRFrançais
Carports solaires - Vue aérienne

Inscription à la newsletter